PAS DE FLAMME POUR LES JEUX PARALYMPIQUES.
PEKIN (Reuters) -25 Juin 2008 -
Les autorités chinoises ont décidé d'annuler le relais de la torche des Jeux paralympiques à l'étranger, justifiant cette initiative par le puissant séisme qui a frappé récemment la province du Sichuan.
La flamme paralympique devait normalement faire étape dans les villes de Londres, Vancouver, Sotchi et Hong Kong avant le coup d'envoi de ces olympiades particulières, qui auront lieu du 6 au 17 septembre prochains.
Le relais restera finalement confiné à la Chine intérieure, dont le parcours a également été réduit à 12 étapes au lieu de 16.
La décision de Pékin de ne plus exposer ce symbole olympique aux yeux du monde relève officiellement de raisons humanitaires, la Chine mettant en avant les chantiers de reconstruction qui l'attendent au Sichuan, conséquences du séisme survenu le 12 mai et dont le bilan humain a frôlé la barre des 70.000 morts.
Pour la personne en charge des Jeux paralympiques au Comité d'organisation de Beijing pour les XXIXe Jeux olympiques (Bocog), Zhang Quiuping, "cette restriction s'applique aussi bien aux Jeux des valides qu'aux Jeux paralympiques".
"La principale raison est le séisme qui a dévasté le Sichuan. Nous souhaitons nous concentrer sur l'aide logistique et sur la reconstruction (dans la province), au même titre que sur la préparation des Jeux",
a précisé Zhang Quiuping.
Les autorités chinoises avaient très mal vécu les nombreuses manifestations pro-tibétaines qui avaient émaillé au début du printemps le relais de la flamme olympique à l'étranger. A Londres, Paris ou encore à San Francisco, la présentation de ce symbole universel au public avait donné lieu à de violentes critiques du régime chinois, accusé de restreindre les libertés au Tibet et de discriminer ses habitants.
La contestation s'était élargie à d'autres domaines du champs politique, de nombreuses voix s'élevant notamment contre l'attitude de Pékin dans le dossier du Darfour, pointant du doigt sa conception de la liberté de la presse, ou encore sur son approche des droits de l'homme.
Les autorités chinoises ont décidé d'annuler le relais de la torche des Jeux paralympiques à l'étranger, justifiant cette initiative par le puissant séisme qui a frappé récemment la province du Sichuan.
La flamme paralympique devait normalement faire étape dans les villes de Londres, Vancouver, Sotchi et Hong Kong avant le coup d'envoi de ces olympiades particulières, qui auront lieu du 6 au 17 septembre prochains.
Le relais restera finalement confiné à la Chine intérieure, dont le parcours a également été réduit à 12 étapes au lieu de 16.
La décision de Pékin de ne plus exposer ce symbole olympique aux yeux du monde relève officiellement de raisons humanitaires, la Chine mettant en avant les chantiers de reconstruction qui l'attendent au Sichuan, conséquences du séisme survenu le 12 mai et dont le bilan humain a frôlé la barre des 70.000 morts.
Pour la personne en charge des Jeux paralympiques au Comité d'organisation de Beijing pour les XXIXe Jeux olympiques (Bocog), Zhang Quiuping, "cette restriction s'applique aussi bien aux Jeux des valides qu'aux Jeux paralympiques".
"La principale raison est le séisme qui a dévasté le Sichuan. Nous souhaitons nous concentrer sur l'aide logistique et sur la reconstruction (dans la province), au même titre que sur la préparation des Jeux",
a précisé Zhang Quiuping.
Les autorités chinoises avaient très mal vécu les nombreuses manifestations pro-tibétaines qui avaient émaillé au début du printemps le relais de la flamme olympique à l'étranger. A Londres, Paris ou encore à San Francisco, la présentation de ce symbole universel au public avait donné lieu à de violentes critiques du régime chinois, accusé de restreindre les libertés au Tibet et de discriminer ses habitants.
La contestation s'était élargie à d'autres domaines du champs politique, de nombreuses voix s'élevant notamment contre l'attitude de Pékin dans le dossier du Darfour, pointant du doigt sa conception de la liberté de la presse, ou encore sur son approche des droits de l'homme.